factory france v 1.0: avril 2006

factory france v 1.0: avril 2006 votre recherche  noosblog images vidéos web factory france v 1.0 "schönheit gibt es nur im kampf" (w. ulbricht) À propos de l'auteur les notes récentes facfr31f.septembersongs septembre 2007 lun. mar. mer. jeu. ven. sam. dim.           1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 musicalinks a factory discography a music database + search engine cerysmatic factory fac441 facfr31.radio factory.fr !!! factory.fr 1.1 ltm label philippe carly (photo) photosconcerts - robert gil wfmu people barns elsa fabe gérald jen julien karl laurence michel sarah tom wilfried links 404 amsterdam coffeeshop directory david lynch frederic insoumise jean-louis costes maurice mon myspace à moi sur le ring ubu web.2.zero wikipédia musicnonstop bonnie "prince" billy: the letting go everything but the girl: temperamental fritz hartschuh quartet: das erik satie projekt githead: profile githead: art pop happy mondays: bummed head of david: dustbowl lambchop: damaged mercury rev: boces public image ltd.: second edition scissor sisters: ta dah sleepytime gorilla museum: grand opening and closing television: marquee moon the durutti column: bread & circuse the stockholm monsters: alma mater tom waits: orphans « mars 2006 | accueil | mai 2006 » 30/04/2006 listing vidéos mars+avril 2006 vidéos:mars+avril2006 tu as abusé du vigneron catalan ou peut-être es-tu juste con comme une huitre ?tu as donc peut-être loupé une cool vidéo, qui sait ? ne reculant devant aucun effort,la sweet factory.fr t'en donne la liste dans le détail ici-même, sans obligation d'achat. diamanda galas – do you take this man ? d diamanda galas – double barrel prayer d diamanda galas – i put a spell on you (live) d diamanda galas – saint of the pit (live) d gorillaz + shaun ryder - dare d happy mondays – loose fit (live 22.09.2004) d happy mondays – performance (tv live 1989) d prince - mountains d pulp – help the aged d saint etienne – he’s on the phone d saint etienne + daho – he’s on the phone (live cigale 18.04.06, court extrait) d saint etienne + tim burgess – i was born on christmas day (tv live) d saint etienne – only love can break your heart + interview d sonic youth – teenage riot d super furry animals – at least it’s not the end of the world d the arcade fire – bizarre love triangle (live in union square) d the scissor sisters – filthy gorgeous d weezer – island in the sun (spike jonze) d wire - ahead d   what’s wrong ?... i’m 49, divorced. are you falling apart ?... yes. 30/04/2006 dans vidéos | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) facfr38.lesrobinsdesbois ouéé sé dimenche !!! et si qu'ont ferais des kèp ?? une ressaite "sympo et originole" pour chengée un peut : j'ai donc invité quelques amis, 35 ans, célibataires, comme moi : malgré notre solitude, les enfants, la famille etc. restent bien sûr des sujets qui nous préoccupent : et encore tout plein d'autres conneries sur youtube. amis de l'humour poétique, fin et raffiné, à bientôt ! 30/04/2006 dans rions un peu avec: | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 29/04/2006 facfr37.upthehillbackwards i’m not a piece of teenage wildlife c’est parfaitement étrange. et plus j’y pense, plus le mystère s’épaissit. j’ai assisté (à l’époque) au pire concert imaginable de bowie. tout était juste à chier, l’album promo (le minable glass spider) jusqu’aux guests : jeff beck, qui en avait quelque chose à foutre ? the cult en 1ère partie, mdr ! j’étais accompagné par trois potes, jr, à côté de moi, bien chargé, qui ne pipait mot, souriant débilement dès qu’on lui tendait de quoi consommer (non-stop glou-poke o’matic man), se faisant son petit concert à lui dans sa tête (apparemment ?), et deux folles (adorables au demeurant) qu’on appellera pour la forme girl1 et girl2 (g1 & g2, nathalie & cocotte). c’était à la courneuve que ça se passait. c’était en 1987. ils avaient la vingtaine, tout juste. j’étais assez chargé moi aussi. ouais, assez. g1 et g2 ont acheté hier (apprends-je au dernier moment) du super mauvais teusch, par kilotonnes, elles se sont fait rouler et elles sont bien embêtées maintenant, les petites connes. elle vont à ce concert essentiellement pour une chose : le revendre, et en plus, faire du profit, si possible, ben voyons, elles ne doutent de rien, mais c'est ce qui fait leur charme, aussi. moi, j’ai 16 ans, je suis ici pour les vacances, et la seule chose sérieuse à laquelle je peux penser, c’est la sexyness de g1 et de g2. elles me parlent comme à un pote, comme à un adulte. comme à un copain, un proche. normal, je suis avec jr. moi je me décompose à chaque mouvement de leurs lèvres, à chaque syllabe prononcée par leurs bouches, dès que leurs yeux se posent sur moi. il y a comme une sorte de décalage, indéniablement. pourtant je connais bien le frère de g1, il est dj dans la seule boîte viable des alentours de ma triste province anti-djeunz, où je moisis en attendant le bac. et moi je sors quatre jours par semaine, à l’époque : autant vous dire qu’on se connaît bien. je le fournissais en disques, parfois même. il s’appelait jean-pascal, comme le débile profond de la télé, et il s’est tué en moto une nuit, alors qu'il sortait juste de chez lui, le pauvre, tellement connement, en plus. heurté de plein fouet par un chauffard, d’après un copain gendarme. sa femme, que je connaissais bien aussi (elle habitait juste à côté de chez ma deuxième histoire d'amour) était une kleptomane patentée, un sac à emmerdes, un vrai délire à elle toute seule. elle était serveuse pendant que son homme toastait irrémédiablement la même daube, la même play list, soir après soir, au fin fond de la campagne. sa mort, ça a vraiment fait un électrochoc dans la région, mais ça c’est une autre histoire. et surtout, c’était après, bien après, genre dix ans après. revenons au concert de bowie : nos deux bricol-girls vont donc vendre leur henné, re-bidouillé au bain-marie et retapé au rouleau à pâtisserie, quelques heures auparavant dans la piaule de jr, sur sa plaque. jr s’en foutait de ce qui se passait dans sa piaule, il était déjà complètement défoncé. de toutes façons, il était tout le temps défoncé, même quand il dormait, j’en suis sûr. sans grand succès, dans la foule, les deux comiques font les vendeuses de chouchous version cool-el-bab, pendant que jr et moi, bouches bées, nous assistons au miracle (sans s’y tromper d’ailleurs, malgré tout) :  bowie entre en scène, et attaque direct "up the hill backwards" version ouf-malade (quelques indignes cochonneries plus loin, nous aurons aussi droit à "look back in anger" et "all the madmen" soyons honnêtes et impartiaux avec l’histoire). sorti de nulle part, attendu par personne "up the hill backwards". on se palpe mutuellement, pour être sûrs que tout cela est bien réel. "while we sleep, they go to work, we’re legally crippled, it’s the death of love..." ca l’est, réel, c’est sûr. rien que pour ça, je remercie dieu d’avoir pu être là. je n’en raconterais pas plus, le concert étant totalement déplorable dans son ensemble, et nous aussi, histoire de bien matcher. mais les connaisseurs savent tres bien ce que je veux dire. les autres n’auront qu’à se reporter à la version studio, et imaginer. et au final, g1 et g2 n’ont dû vendre que 5 ou 6 barrettes de leur pâté artisanal, maximum. on a dû fumer le reste, sans doute. et on les a même pas sauté. en tout cas pas trop. enfin je sais plus. quelle importance… rest in peace,  dj.  up the hill backwards : jules joffrin, l'alibi avec toi, it was alright. 29/04/2006 dans humeur(s) | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) facfr08b.performance one day he was admiring his reflection in his favorite mirror when he realised all too clearly what a freakin' old beasty man he was who is? you is, you is now son i took to hiding, i took to hiding i took to hiding, hiding strange things i took to dribbling, we took to dribbing down my front i starting running, i starting running on the spot picture, picture, now i'm gonna eat your picture, picture, now i'm gonna eat ya we're all food, your cake we're all the food, your weirdos' cream quick quick, fast fast, quick quick, fast fast i took to dribbling, i took to dribbing down my front you took to hiding, you took to hiding strange things one day she was touching her reflection in her favorite mirror when she realised all to clearly what a freakin' old weirdo she was who was? she was, she is... fast fast, quick quick, quick quick, fast fast she took to hiding, she took to hiding strange things i took to dribbling, i took to dribbing down my front. facfr08a 29/04/2006 dans vidéos | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 28/04/2006 facfr36.allahmode allah mode iran, terre de contrastes : tu es homo : tu as perdu, c’est la peine de mort, tu ne passes pas par la case départ et tu ne touches pas 20.000. tu es trans à donf, tu kiffes les scissor sisters, les loukoums et tu veux changer de sexe : l’état t’aide financièrement à te faire opérer. facts here.  hassan cehef, c’est possible. sont forts ces arabes. ps : j'en profite vite de parler de l'iran maintenant, parce que je crois que george w. veut aller faire la paix là bas d'ici peu. lee harvey, kes tu fous grosse feignasse, au fait ? y'a du taf... pendant ce temps à paris : ras, il fait super beau, les filles sont super belles, j'ai le pif cimenté et la gorge en révolution depuis une semaine, avec mass fièvre. trop cool. at least, it's not the end of the world. et deux pages (20-21) sur douste dans le monde d'aujourd'hui, achetez-le vite, ça va être collector sous peu (et ça flaire l'update imminent du facfr03). raphaëlle bacqué, puis-je te demander en mariage ? ou juste te faire des bisous, au moins... 28/04/2006 dans actualité | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) 27/04/2006 facfr35.jencollins jen collins  kevin, 12 ans : tu vas voir là-bas si j’y suis. erf non, plutôt ici... you are beautiful in every single way clic! “pop singers, hospitalization, puking, bleeding, degrading pornography and donuts : these themes recur in the work of jen collins....” des postiches, des perruques, des masques. un soutien-gorge fabriqué avec deux œufs au plat. des morceaux de trucs organiques qui jonchent le sol, qui maculent les corps. c’était propre, ordonné, aseptisé, avant. puis une coupure, du sang, de l’urine ou de la bave, et voilà le travail. ah bravo ! danser à en perdre la tête. vomir du pudding au chocolat sur le public à force de s’en être gavé en imitant céline dion. sublimer ses règles en se prenant pour christina aguilera. west coast performers. paul mc carthy. tom cole. kitty bukkake/jen collins, donc. et bien sûr karen finley. enjoy ! [steam heat, picadilly circus, pirate project, etc. d'autres clips à ne pas louper également, toujours sur le site de la miss.] les petits messages qui font vraiment plez (from jen herself) : bonjour, et mais oui, je m'appelle jen! that's about all i remember from studying french... thank you for your kind post! that was really very nice. hope all is well across the miles... that's funny, i just saw karen f. speak at ucla tonight... she was marvelous. i was such a fan-girl in her presence, i was too nervous to ask any questions. but she did autograph me. thank you again for your posting. i appreciate your interest and compliments. jen w00t w00t !! (last update : 01/05/06) 27/04/2006 dans arts | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) facfr34.beautiful   twice the pleasure. christina aguilera n’est pas sur radiofactoryfr.   27/04/2006 dans rions un peu avec: | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) 26/04/2006 facfr33.metalhurlant métal hurlant c’est amusant le(s) hasard(s). pierre ouin et moi, on a commencé notre noosblog à peu près en même temps. et moi, ouin, j’en lis depuis que j’ai 12 ans : j’adorais littéralement la revue métal hurlant (et ses cousins, rigolo etc.), je m’en délectais des heures, des journées entières à m’user les yeux dessus en prenant mon temps, comme un bon gros caramel au beurre salé qu’on se laisse fondre et dégouliner au fond du gosier. a chaque page je riais, j’apprenais ou je découvrais des trucs insensés, je rêvais. j'ignorais  à quel point j'étais en train de me construire, surtout. c’était bien sûr dionnet et manœuvre (les têtes parlantes), jodorowski, druillet et moebius (les têtes pensantes ?), arno, ted benoit, chaland, serge clerc, margerin, tardi... (pour la ligne claire et/ou les valeurs sûres), les "arty et avant-garde" (beb deum, caro, montellier, slocombe...) et à côté de ça, toute une ribambelle de dingues en liberté : max, ouin, rosse, schlingo, tramber, vuillemin - et tant d’autres encore - qui, à leur(s) manière(s) réinventaient l’humour, en tout cas de ce côté-ci de l’océan. un humour résolument adulte et provoc’ tout autant qu’infantile, crétin et surréaliste. je vous ferai grâce ici de l’analyse historico esthétique (comics underground us, pilote, charlie, hara-kiri, les punks, la dope, la gauche au pouvoir, etc.) ce n’est pas (trop) le propos de ma french usine. cependant il faut tout de même souligner le fait que c’était donc le début des eighties, plus vraiment le moyen-âge, certes, mais point d’internet, de cable ou de satellite pour le commun des mortels. et la télé, à part decibels, la minute de m. cyclopède, les enfants du rock (tiens donc) et l’académie des 9, ben y’avait pas vraiment de raisons de faire des bonds au plafond. en matière de culture pop/rock/underground nous vivions un peu dans des cavernes, encore ; et d’autant plus si, comme moi, on moisissait au fin fond de sa province de merde. les states (et tout plein d’autres contrées un peu mystérieuses du style japon ou pays-bas…) étaient des el dorado d’où métal nous ramenait régulièrement des merveilles telles que corben, mattioli, crumb ou encore liberatore (et je n’ose même pas aborder d’autres domaines, littérature, musique ou cinéma, ça nécessiterait une encyclopédie)… jean-pierre et philippe, dion et man, je vous aime, je vous dois tellement de choses, je vous glorifie chaque jour que dieu fait, je rampe à vos pieds en bavant et surtout je vous remercie du fond du cœur pour tout ce que vous avez fait et comment vous l’avez fait. vos goûts étaient intransigeants, votre style inimitable. a la télé comme sur papier. bon, j’emploie le passé mais ce n’est pas une oraison funèbre, hein… je pourrais encore en balancer des tartines gluantes comme ça sur une trentaine de lignes, sur vous et vos amis aussi (blanc-francard, de caunes, gilles verlant, karl zéro…) mais akoibon. juste, encore une fois : merci  !!! et longue vie à toi, pierre, éminent confrère noosblog-esque !  une mousse un de ces quatre, peut-être ? christian marmonnier et gilles poussin ont concocté un très beau et très chouette bouquin («métal hurlant, la machine à rêver» chez denoel) qu’il faut vraiment que je finisse par posséder, un jour. quitte à raquer.liens : h s p(hommage aux rice crispies que je dévorais tout en lisant ma précieuse bible.)   26/04/2006 dans lecture | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) facfr09c.amisexy         super furry animals ! 26/04/2006 dans bestioles | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 25/04/2006 facfr32.chomeursheureux «l’esclavage humain a atteint son point culminant à notre époque sous forme de travail librement salarié.»   george bernard shaw «on dit qu’il y a trois millions de personnes qui veulent du travail. c’est pas vrai, de l’argent leur suffirait.»   coluche «je me sens bien plus utile dans la vie associative à aider ceux qui en ont besoin que dans un travail vide de sens, mal rétribué, qui, en plus, consiste à arnaquer les autres et dont personne n’a strictement rien à foutre.»michel, 45 ans, ancien commercial.   a voir d’urgence, si ce n’est déjà fait, le film de pierre carles «attention danger travail» (ainsi que tout le reste de sa filmo, tant qu’à faire…). encore une raison de rire grace à douste, très en forme, au fait.  ernest-antoine et le gros jp y sont pas mal non plus.  extrait d’un texte sur www.diegluecklichenarbeitslosen.de : «nous savons tous que le chômage ne sera jamais supprimé. la boite va mal? on licencie. la boite va bien? on investit dans l'automation, et on licencie. jadis, il fallait des travailleurs parce qu'il y avait du travail, aujourd'hui, il faut du travail parce qu'il y a des travailleurs, et nul ne sait qu'en faire, parce que les machines travaillent plus vite, mieux et pour moins cher. l'automatisation avait toujours été un rêve de l'humanité. […] aujourd'hui le rêve s'est réalisé, mais en cauchemar pour tous, parce que les relations sociales n'ont pas évolué aussi vite que la technique. et ce processus est irréversible : jamais plus des travailleurs ne viendront remplacer les robots et automates. de plus, là où du travail «humain» est encore indispensable, on le délocalise vers les pays aux bas salaires, ou on importe des immigrés sous-payés pour le faire, dans une spirale descendante que seul le rétablissement de l'esclavage pourrait arrêter. tout le monde sait cela, mais personne ne peut le dire. officiellement, c'est toujours «la lutte contre le chômage», en fait contre les chômeurs. on trafique les statistiques, on «occupe» les chômeurs au sens militaire du mot, on multiplie les contrôles tracassiers. et comme malgré tout, de telles mesures ne peuvent suffire, on rajoute une louche de morale, en affirmant que les chômeurs seraient responsables de leur sort, en exigeant des preuves de «recherche active d'un emploi». le tout pour forcer la réalité à rentrer dans le moule de la propagande. le chômeur heureux ne fait que dire tout haut ce que tout le monde sait déjà. en public, on n'a le droit de parler que du manque de travail. ce n'est qu'en privé, à l'abri des journalistes, sociologues et autres renifle-merde, que l'on se permet de dire ce qu'on a sur le coeur : je viens d'être licencié, super ! enfin je vais pouvoir faire la fête tous les soirs, bouffer autre chose que du micro-ondes, câliner sans limites.[...] le bottier ou l'ébéniste étaient fiers de leur art. […] mais ce sentiment d'être utile à la communauté a disparu de 95% des jobs. le secteur des «services» n'emploie que des domestiques et des appendices d'ordinateurs qui n'ont aucune raison d'être fiers. du vigile au technicien des systèmes d'alarme, une foule de chiens de garde ne sont payés que pour surveiller que l'on paye ce qui sans eux pourrait être gratuit. et même un médecin n'est plus en vérité qu'un représentant de commerce des trusts pharmaceutiques. qui peut encore se dire utile aux autres ? la question n'est plus : à quoi ça sert, mais : combien ça rapporte. le seul but de chaque travail particulier est d'augmenter les bénéfices de l'entreprise, et de même le seul rapport du travailleur à son travail est son salaire. l’argent est le problème. c'est justement parce que l'argent, et non l'utilité sociale, est le but, que le chômage existe. le plein emploi c'est la crise économique, le chômage c'est la santé du marché. que se passe t-il, dès qu'une entreprise annonce une charrette de licenciements ? les actionnaires sautent de joie, les spéculateurs la félicitent pour sa stratégie d'assainissement, les actions grimpent, et le prochain bilan témoignera des bénéfices ainsi engrangés. de la sorte, on peut dire que les chômeurs créent plus de profits que leurs ex-collègues. il serait donc logique de les récompenser pour leur contribution sans égale à la croissance. au lieu de cela, ils n'en touchent pas un rogaton. le chômeur heureux veut être rétribué pour son non-travail.» rienfoutre.org / chômeurs heureux / un entretien avec corinne maier / un court article «il devrait être clair pour chacun que le temps capitaliste travaille désormais essentiellement contre la survie de la planète et contre le bonheur réel de l’immense majorité des hommes...»    jean-claude  michea debord, marx, orwell (et les autres ?…)   [la gauche] «s’est battue, non sans succès, pour l’amélioration des conditions de travail, pour la sécurisation des emplois, pour de meilleures rémunérations, etc. ce qui n’était certes pas du luxe et reste nécessaire. mais en perdant de vue le but ultime» et en se faisant en chemin, non pas détruire, mais, bien pire, assimiler, castrer, dénaturer, phagocyter : «deux discours en apparence opposés, en fait complémentaires. celui de la droite patronale, pour qui produire toujours plus est vital, pour dégager toujours plus de profit pour les actionnaires ; celui de la gauche classique, pour qui produire toujours plus est vital, pour résorber le chômage et « mieux répartir les fruits de la croissance ». la croissance, comme pierre philosophale. la glorification du travail comme outil idéologique. les buts peuvent être différents, au moins à l’affiche. la philosophie générale est la même et les moyens de persuasion, d’aliénation. travailler. produire. consommer. plus. toujours plus.» le spectacle est en marche. implacablement. on ne vous demande pas votre avis, vous y êtes conviés d’office. burn motherfuckers, burn ! le capitalisme, version moderne et enrichie de saturne, dévore non seulement ses propres enfants, mais aussi ceux des autres. annihilation du domaine de la lutte. de manière totalitaire, sa systématique parfaitement admise, institutionnalisée et rationalisée ne saurait laisser place à aucune autre, les définissant implicitement (et au mieux) comme épiphénomènes, car il est à la fois (in)temporalité, universalité, et modèle absolu et indiscutable de liberté et de progrès. intemporalité car anéantissant, finalement, toute notion d’espoir pour l’individu. a part en ce qui concerne ses crédits-revolving en cours ou sa prochaine renault laguna, peut-être. le fantôme de la liberté. «la délinquance des pauvres, qu’on croyait improductive, est désormais reliée aux réseaux qui produisent le profit. du dealer de banlieue jusqu’aux banques de luxembourg, la boucle est bouclée. l’économie criminelle est devenue un sous-produit de l’économie globale, qui intègre à ses circuits la marginalité sociale.» asociaux, mais certainement pas hors système, bien au contraire. le diable a beau être américain, ça n’empêche pas de frimer en nike tout en jurant sur le coran et en vendant de la pauvre came coupée à 80%. «en assignant à toute activité humaine un objectif unique (la thune), un modèle unique (la transaction violente ou bizness) et un modèle anthropologique unique (être un vrai chacal), la caillera se contente, en effet de recycler, à l’usage des périphéries du système, la pratique et l’imaginaire qui en définissent le centre et le sommet. l’ambition de ses membres n’a, certes, jamais été d’être la négation en acte de l’economie régnante. ils n’aspirent, tout au contraire, qu’à devenir les golden boys des bas-fonds. calcul qui est tout sauf utopique.» stigmates de notre triste époque aux relents de fin de règne. bon, je vais me remettre à dire des trucs futiles, ça me démoralise moins. vivement la guerre, la vraie. mouais, quoique...   cut-up avec des vrais morceaux de bernard langlois (politis) et jean-claude michea, le prof de philo idéal (?), immense disciple d’orwell, dont on aurait bien tort de ne pas lire : impasse adam smith, orwell educateur, etc. 25/04/2006 dans actualité | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 24/04/2006 facfr31a.radio my own private radioviendé ma bande ! ca se passe ici, et on peut même en faire un petit pop-up à emporter partout avec soi pendant que l'on surfe gaiement ou que l'on fait semblant de travailler derrière son écran. quel chic !   24/04/2006 dans internet, musique | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 23/04/2006 facfr30a.diamandagalas diamanda galás elle porte un nom de reine païenne. elle chante divinement, serait-elle la fille cachée d’yma sumac, héritière de ses octaves ?elle est outrageusement belle. elle a une présence hallucinante.quatre clips ci-dessous pour se faire une idée de l’étendue de son talent : 1 - i put a spell on you2 - do you take this man ?3 - saint of the pit (live) 4 - double barrel prayer 23/04/2006 dans musique | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) facfr30b.diamandagalas     23/04/2006 dans nicegirlz | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 22/04/2006 facfr29.manset manset sur scene ?@!#?tous les détails de l’affaire ici.gaspation !!! 22/04/2006 dans musique | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 21/04/2006 facfr28.vieux ca et là, sur d’autres blogs ou webzines parcourus, je constate que les personnes agées, aka "les seniors" (autrefois connus sous le nom de "vieux"…) sont à l’honneur. a toutes les sauces, santé, social, loisirs, pouvoir d’achat, technologie, vie culturelle et cul tout court… forcément, ça consomme et ça vote encore, un vieux, mine de rien. et puis, à commencer par moi et mes 35 ans, on est toujours le vieux (con) de quelqu'un ; fugit irreparabile tempus, écrasons une larme. l’entreprise me paraissant fort démago louable dans son ensemble, je me décide donc moi aussi à apporter ma modeste contribution au vénérable édifice, par le biais de cette si jolie chanson de pulp : help the aged one time they were just like you drinking, smoking cigs and sniffing glue help the aged don't just put them in a home can't have much fun in thereall on their own give a hand, if you can try and help them to unwind give them hope and give them comfort'cos they're running out of time in the meantime we try try to forget that nothing lasts foreverno big deal, so give us all a feel funny how it all falls away... when did you first realise? it's time you took an older lover babyteach you stuff although he's looking rough. funny how it all falls away... help the aged 'cos one day you'll be older too you might need someone who can pull you through and if you look very hard behind the lines upon their faceyou may see where you are headed and it's such a lonely place... you can dye your hair but it's the one thing you can't change can't run away from yourself, yourself... funny how it all falls away... so help the aged. pendant ce temps, chez les djeunz...("jure-le, pourquoi tu mens ?") lynx: facfr71a (bad cover version) & facfr71b (the trees) 21/04/2006 dans actualité | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 20/04/2006 facfr27.staràdomicile quelle ne fut pas ma surprise, en cette torride matinée, à l’ombre de mon café noir (the dark of the matinée, u know…) que de me retrouver là : amour, gloire et beauté !!!massive egotrip ftw !mais, hum… j’ai gagné quoi au fait ? un jambon ? une montagne d’€uros ? une ristourne chez noos, au moins, j'espère... bon ok, je sors. (ps: oui, c'est bien kristin scott-thomas, dans son premier rôle si jeune mabuse, "under the cherry moon")   20/04/2006 dans internet | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 19/04/2006 facfr26.chatdébile kwiskas chaton 19/04/2006 dans bestioles | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 18/04/2006 facfr25a.saintetienne   saint etienne avantce soir, grâce à ce dieu vivant qu’est wilfried, je vais (re)voir saint etienne (+ an pierlé + under byen) à la cigale, dans le cadre du festival les femmes s’en mêlent (neuvième du nom déjà !?). il avait gagné une place sur la liste vip/gratos mais préfère « aller au resto avec sa douce les yeux dans les yeux » ; grâce leur soit rendue à tous deux ici même, donc. et vive le printemps et l’amour, aussi.   aprèsunder byen juste vaguement entendu la fin du set, très marqué sigur ros apparemment, pas forcément mémorable ? an pierlé je ne connaissais pas bien, mais c’était plutôt agréable, quelques vrais moments presque magiques même, lorsqu’elle se met à l’accordéon ; pas mal. entre aimee mann et tori amos, si j’avais à situer. les trois de saint etienne étaient accompagnés cette fois-ci de 4 autres membres (basse - guitare - batterie - choriste) pour un concert nettement moins électro, arty et confidentiel que le précédent (tournée finisterre au café de la danse) et pas trop promo. beaucoup de tubes joués, sylvie en 3ème position qui a littéralement enflammé la salle, nothing can stop us now, only love can break your heart, people get real, et même he’s on the phone avec daho. (mauvaise synchro sur la vidéo, meuh non c'est pas du playback, vermines !) coolos ! pas révolutionnaire, mais tellement groovy. une chouette soirée, merci encore wilfried. et puis pleins de rencontres marrantes sur le chemin du retour, de quoi effacer les quelques réminiscences douloureuses que ce genre de concert pouvait engendrer, fatalement. c’était l’un de ses groupes favoris. a cause de moi, en plus. leurs synthés tiennent bien la route, c'était le jeu de mots moisi de la fin. ah ! et puis ça n'a rien à voir, mais pleins de chouettes interviews là.     18/04/2006 dans musique | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) facfr25b.sarahcracknell sarah cracknell   avec tim burgess à la télé. 18/04/2006 dans nicegirlz | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 17/04/2006 facfr24a.borisvian pourquoi que je vis ? pour la jambe jauned’une femme blondeappuyée au mur sous le plein soleil pour la voile ronde d'un pointu du portpour l'ombre des stores le café glacéqu'on boit dans un tube pour toucher le sable voir le fond de l'eau qui devient si bleu qui descend si bas avec les poissons les calmes poissons ils paissent le fond volent au-dessus des algues cheveux comme zoizeaux lents comme zoizeaux bleus pourquoi que je vis ? parce que c'est joli. borisvianphoto : sabrina pour domai. facfr24b 17/04/2006 dans lecture | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) 16/04/2006 facfr23.lapingarou lapin-garou réalité, fiction, bla bla.   16/04/2006 dans bestioles | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 15/04/2006 facfr22.wire wire un choc thermonucléaire. une baffe intersidérale. fulguro-poing !(pour les liens : clic droit : ouvrir dans une nouvelle fenêtre)ma misérable vie de music-addict allait être changée à tout jamais, ce soir-là. j’étais bien loin de m’y attendre, et je n’y étais bien sûr pas vraiment préparé, même si je connaissais déjà par cœur chaque recoin de leurs albums, et que je me doutais que le concert allait être un délice. rien que la première partie, blurt, valait le déplacement. c'était en octobre  88, à l'elysée montmartre ; j'ai l'impression que c'était hier. 4 gars grisonnants et immobiles sur une scène complètement dépouillée, qui auraient pu faire passer kraftwerk pour des comic troupiers. seul colin newman, yeux ronds grand ouverts, complètement habité, se laisse parfois aller à des accès d’une transe des plus inquiétante. aucun artifice, une batterie microscopique, un volume sonore évoquant motörhead, moins d’une douzaine de titres joués en tout, pour un set d’environ 2 heures -mouarf ! aucun morceau de la période pink flag, on était pas là pour rigoler en buvant des bières, clairement. une incomparable démonstration d’architecture sonore, avec laquelle seuls television pourraient tenir la comparaison. les points communs entre ces deux groupes hors-concours sont d’ailleurs légions. je partage entièrement ce que joseph ghosn dit d’eux ici (pour une fois que les inrocks ne racontent pas trop de la merde, ça mérite d’être signalé).  mon cher joseph, nous avons pris le même concert dans la tronche, apparemment. trois décennies d’existence, et trois profondes mutations parfaitement assurées, assumées et respectables (loin d’être le cas de la majorité des « artistes » mmh ? qui a parlé de jean-bono ?? oui, je sais, je tire sur l'ambulance, mais c'est tellement bon. "je ne dis pas que ce n'est pas injuste, je dis juste que ça soulage !"). i saw a drunk old lady pissing in a bin it was far too high, she couldn’t stop une dernière chose à rajouter à toute cette chantilly ?oui : tour de force incroyable, coup de maître(s), génie absolu, leur dernier album est potentiellement leur meilleur, chose dont bien peux, ici bas, peuvent se vanter. chantonner our swimmer, german shepherds, reuters ou encore the agfers of kodack (toute période confondue, donc) augmente le taux de joie de vivre, c’est indéniable. ahead (à écouter très fort, svp) lips growing for service, eyes steady for peeling bring on the special guest, a monkey caught stealing standard reward in corners, it's full-board in new quarters kneeling for pleasure ensures a good time i remember, i remember making the body searchsomeone is taking you, someone has taken me t. v. doesn't understand a word that matters scattering desire to smouldering firessomeone has taken you, someone is taking mei remember making the body search that it was nothing but enough for ahead. toujours un peu de wire sur radiofactoryfr 15/04/2006 dans musique | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) 14/04/2006 facfr21.sexyisland the place where i’d like to be.   ps : spike jonze is jesus !! 14/04/2006 dans bestioles | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 13/04/2006 facfr20.heroes5 homm5   une démo jouable (de presque 700 mo) en attendant la sortie dans un gros mois. argz !?! du neuf avec du vieux ? certes. mais c'est tellement bon ! 13/04/2006 dans jeux | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 11/04/2006 facfr19.religion rions un peu avec la religion, tant qu’on le peut encore. muhahaha !!       11/04/2006 dans rions un peu avec: | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 09/04/2006 facfr18.vigneroncatalan le vigneron catalan je l’achète exclusivement chez mon épicier de la rue du faubourg saint  denis (chef pour les intimes) pour 2.50 € la bouteille, un pinard tout à fait sympathique : pourquoi rester sobre dans ces conditions-là, je vous le demande !? surtout qu'on le trouve également chez certains épiciers de pigalle à 11 €, haha! la bonne blague. dès que j’ai les moyens, je me douche avec, aussi. le vigneron catalan, la star de nos soirées réussies, c’est toi ! 12.5%vol. 09/04/2006 dans loisirs | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 08/04/2006 facfr17a.purepwnage pwned ! suite à la sortie de l’épisode 10, ils ont réussi à vendre une touffe de cheveux de jeremy 4.200 us $ sur ebay… wtf… rofl !!! n00bz ! bon ceci dit, ils ont une base solide d’environ 3 millions de spectateurs et ne se payent finalement qu’avec le (très joli) merchandising, donc ce généreux sponsoring me parait tout à fait bien venu, au-delà de l’aspect gag-esque. un dvd est prévu après la sortie de l’épisode 12 (fin de la saison 1) tout juste avant qu’une chaîne de tv les rende inintéressants, je suppose (même si je suis loin de l’espérer, attention pas de mauvais esprit). lire le dernier texte de kyle à ce propos : the infancy of internet television. si tu as passé les 72 dernières années de ta vie au fond d'un bois en ardèche et que tout cela ne te parle pas vraiment, je t'envie : tu va pouvoir te taper et découvrir les 10 épisodes d'un coup !   omfg ur teh lucky n00b! 08/04/2006 dans internet | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) facfr17b.anastasia anastasia ane (n.m.) : mammifère de l’ordre des ongulés, et de la famille des équidés. astasie (n.f.) : difficulté à rester debout.   i’m like... wtf... wow !   u can buy all thez fine artiklz (but not teh girl) here, n00b.   08/04/2006 dans nicegirlz | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 07/04/2006 facfr16.teenageriot teenage riot  les présidentielles 2007 : le teaser !!! (with soundtrack) click droit bla-bla.     rions un peu avec dantec : meuh 68 ainsi que l'article spécial parité qui fait plaisir, nos amies les femmes ne sont pas oubliées ! update 27/04/06 : un autre cool texte ici (hé oui, toujours sur le ring, que voulez-vous, pff...) 07/04/2006 dans actualité | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 06/04/2006 facfr09b.amisexy idiosyncrasie du chaton, aujourd’hui :la tête à faire des conneries 06/04/2006 dans bestioles | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 05/04/2006 facfr15.frantico frantico je vois en frantico l’héritier des plus grands, de lautréamont à jean-louis costes, de jarry à desproges. canular ? passade ? opération ? je m’en moque, je veux continuer à rêver... i’m a rainbow, too.   05/04/2006 dans rions un peu avec: | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 04/04/2006 facfr14a.bunnies les bunnies lille-moulins entre les trois mon cœur balance trois sexy girlz, barbara stressante, michelle-ann et carrie-ann dix. trois frères unis voguant au soleil de midi. euh… non, pardon. trois incroyables taspounes, trois égéries érotico-viticoles, qui donnent dans le concert rock et le roman-photo absurde. trois charmantes jeunes filles, trois beautés fatales en prise aux profonds questionnements qu’impose notre société, tellement complexe, en perpetuelle mutation (ex : faut-il vraiment coucher pour réussir ? etre franc-maçon aujourd'hui, est-ce réellement un plus ?). sur scène, elles plaisantent pas, elles reprennent les stones, les clash, les kinks et bien d'autres... bref, je ferme mon claque-merde et vous laisse vous faire une idée par vous-même : les romans-photo / le concert / et bien sûr le site qui m’a amené à faire cette rencontre décisive pour ma libido. juste une requête personnelle, peut-être (non, ça n'a rien à voir avec vos seins) : continuez, c'est exquis. carrie-ann dix s'engage pleinement michelle-ann dix sauve la france barbara stressante montre l'exemple en vrai, c'est toi que j'aime en secret, barbara. enfin, je crois...cf. facfr14b ne manquez pas leur ami gerald sur le facfr95 !!!! 04/04/2006 dans rions un peu avec: | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) facfr14b.barbarastressante d’ailleurs… barbara stressante c’est mon blog après tout, nondidiou.   04/04/2006 dans nicegirlz | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 03/04/2006 facfr13.fragmentsdexil fragments d’exil deux albums que vous avez tort de ne pas posséder deux figures emblématiques de la pop anglaise, au sens très large du terme, avec pas grand chose en commun à la base : paddy mc aloon et shaun ryder. prefab sprout et happy mondays, pour ceux du fond. deux icônes en exil, exil de leur gloires passées, exil du cirque médiatique, pop somptueusement ouvragée pour l’un, révolution dance-rock pour l’autre, brett sinclair et dany wilde, tous deux en proie à leurs propres démons. mc aloon, dans ma tête, vit non loin de chez jarvis cocker, edwyn collins, roddy frame ou encore green gartside et andy partridge. on a sûrement déjà beaucoup glosé sur les divins talents de songwriter pop de tel ou tel, à juste titre, je m’efforcerai donc de faire court. pêcheurs de perles, maître-artisans, aux aïeuls souvent communs (burt bacharach, scott walker, brian wilson…), tous ont plus ou moins pris un tir au casque à un moment donné, pour une plus ou moins longue période, avec des conséquences souvent décisives pour leur carrières. bad ego trips, suicides commerciaux, impossibilité à jouer le jeu imposé par l’industrie, retrait de la vie médiatique, souvent, voire la réclusion, même, parfois. ce qui m’amène à l’autre, au dingue, dont la réclusion, aux causes essentiellement chimiques, à plus à voir du côté de syd barrett ou d’iggy pop en son temps. pas de chance, shaun, tu n’as pas réussi à te tuer ; enfin pas encore en tout cas. i feel like singing amateur night in the big top est un album étrange et déléctable. interview de pete carroll (concepteur de l’album, cousin de shaun) ici. on aurait, cependant, volontiers imaginé le fruit d’une collaboration ryder / cabaret voltaire nettement plus électro. or, à part le single scooter girl, plus que connoté happy mondays, on a surtout ici affaire à du dub, de l’enfumé, du gros qui tache, du mixé dans le rouge : des morceaux toujours assez longs (7-8 mn) où ryder éructe des slogans acides, des monologues morveux, aboyés et souvent autobiographiques (the story, in 1987). c’est parfois assez primal, évoquant suicide ou gary clail pas content. et des four letter words au moins autant que dans good fellas, bien sûr.   what’s wrong ?... i’m 49, divorced. are you falling apart ?... yes. difficile d’être autre chose qu’un jouet ou un enfer pour un producteur quand on est shaun ryder. a contrario, i trawl the megahertz ne tranche –quasiment- pas dans la discographie de mc aloon, peut-être parce que prefab sprout, c’était bien, et avant tout, lui. une très bonne critique accompagnée de commentaires d’internautes ici. ca a déjà été dit mais c’est tellement vrai : ce disque évoque énormément smile de wilson, cette recherche obsessionnelle de l’épure, cette évasion du format pop-song vers des terres plus vastes (le morceau-titre fait plus de 20mn), un texte magnifique. et surtout, malgré l’éloignement de la bête, une humanité, un humanisme toujours présent. s’éloigner de la masse grouillante pour mieux se rapprocher de ses semblables ?   ne passez pas à côté de ces deux joyaux, d’une rare richesse, d’une rare profondeur. ils sont liés ensemble dans mon esprit, certes parce que je les écoute beaucoup à la même période, mais je me plais à penser que c’est surtout et avant tout parce que ce sont de drôles d’objets, des espèces de bouteilles à la mer, un peu, des fragments d’exil. sleeping rough i'm lost, yes i am lost. i'll grow a long and silver beard; i'll grow a long and silver beard and let it reach my knees. i'm lost, yes i am lost. and duty will not track me down; and duty will not track me down, asleep among the trees. (paddy mc aloon) 03/04/2006 dans musique | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 02/04/2006 facfr12.thearcadefire the arcade firebizarre love triangle (live in union square) mais lol !!! non, franchement ils sont bons, ils sont excellents, ils sont plus que doués, ils sont fédérateurs, ils sont classes sans jamais se (nous) la raconter, même quand ils sont aux côtés de bowie ou de  jean-bono et ils reprennent new order en pleine rue comme des vieux pochetrons (cf. le concert au nouveau casino qui, lui aussi, avait fini dehors, rue oberkampf) : une douche de bonheur. the wisdom of the fool won’t set you free 02/04/2006 dans vidéos | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) 01/04/2006 facfr11.letraindusoir le train du soir pour tous ceuxqu’ont plus de raison de vivrequi s’assoient sur le trottoiry reste le train du soirqui roule dans le noir y’a le train qui roule dans le noircomme un chien qui pleure dans un couloiret moi je pense à toiet je pense et y’a le train qui roule dans le noircomme un boulet de feu dans ma mémoire pour tous ceux qu’ont plus de femmeplus de maisonplus de raison d’y croirey reste le train du soirqui roule dans le noirqui roule dans ma mémoire y’a le train qui roule dans la nuitcomme un chien qui pleure dans un taudiset moi je pense à toiet je pense et y’a le train qui roule dans le noircomme un boulet de feu dans ma mémoireet moi je pense à toiet je pense et y’a le train qui roule dans le noircomme un boulet de feu dans ma mémoirequi roule dans le noirqui roule dans ma mémoire y’a le train qui roule dans le noircomme un magicien dans son habit noir et qui crache le feuqui crache le feu comme tous ceuxqu’on tout perduplus d’espoirj’ai pris mon billet ce soirpour le train du soirqui roule dans le noirqui roule dans ma mémoire y’a le train qui roule dans le noircomme un chien perdu dans un couloiret moi je pense à toiet je pense et y’a le train qui roule dans le noiret personne m’attendra ce soir.                                       (g. manset) photo :  living with eating disorder 01/04/2006 dans humeur(s) | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) derniers weblogs mis à jour les commentaires récents maquettes sur facfr31f.septembersongs jfred sur facfr31f.septembersongs maquettes sur facfr31f.septembersongs abonnez-vous à ce blog (xml) catégories actualité arts bestioles cinéma concerts humeur(s) internet invités jeux lecture loisirs musique nicegirlz rions un peu avec: vidéos archives août 2007 juillet 2007 juin 2007 mai 2007 avril 2007 mars 2007 février 2007 janvier 2007 décembre 2006 novembre 2006 archives octobre 2006 septembre 2006 août 2006 juillet 2006 juin 2006 mai 2006 avril 2006 mars 2006 powered by typepad alerter le modérateur de ce blog je veux créer mon blog gratuit noos upc : télévision, internet haut débit, téléphonie numérique

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